L’achat d’un bien immobilier nécessite souvent l’octroi d’un prêt immobilier. Mais il existe également des dispositifs fiscaux spécialement conçus pour favoriser l’accession à la propriété.
Mais n’hésitez pas à faire jouer la concurrence et à comparer en consultant d’autres établissements ou un courtier. Et ce, même si le niveau des taux actuel est particulièrement bas et attractif.
Pour vous accorder le prêt, l’organisme bancaire va calculer votre capacité de remboursement mensuelle, plafonnée à 33% de vos revenus.
Pour cela, il va tenir compte de :
– vos revenus
– vos charges
– vos crédits en cours
– votre apport éventuel.
Note : Pour bien comparer les prêts, basez-vous sur le taux effectif global (TEG) qui inclut le taux facial, l’assurance, les frais et les coûts liés à la prise de garantie (hypothèque, caution)
Calculez le montant des mensualités de votre prêt immobilier en fonction de la somme que vous souhaitez emprunter.
Vos mensualités sont ensuites calculées sur plusieurs durées (10, 15, 20 et 25 ans) afin d’en évaluer l’impact. Les montants des taux d’assurance et d’intérêt sont donnés à titre indicatif.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
Il a été créé pour faciliter l’accès à la propriété. Il est donc réservé aux primo-accédant (personnes n’étant pas déjà propriétaires d’un bien immobilier depuis moins de 2 ans) et est accordé selon certaines conditions de ressources (plafond fixé par décret).
En janvier 2016, pour permettre à encore plus de ménages de devenir propriétaire, le PTZ a vu ses modalités simplifiées et ses avantages renforcés…
Financement à 40 % d’un logement neuf avec le nouveau PTZ (contre 18% et 26% selon les secteurs auparavant).
Augmentation des plafonds de revenus.
Possibilité de commencer à rembourser ce prêt au bout de 5, 10 ou 15 ans selon les revenus.
Allongement des prêts si nécessaire, sur 20 ans au moins, pour réduire les mensualités.
Note : Pour bénéficier du PTZ+, les revenus du foyer ne doivent pas dépasser un certain plafond. Celui-ci dépend de la composition du foyer (nombre de personnes devant occuper le futur logement) et de la zone où se situe le logement. Ces plafonds ont été revus à la hausse pour l’ensemble des zones au 1er janvier 2016.
Les salariés du secteur privé peuvent, grâce au prêt employeur ou 1% logement, acheter une résidence principale ou réaliser des travaux dans leur maison ou leur appartement. Le taux du prêt accordé varie entre 1.5 et 3%, une véritable aubaine pour les acheteurs. Cependant, ce dispositif s’applique seulement dans les entreprises de plus de 10 salariés. Dans la plupart des cas, son attribution n’est pas liée au revenu du salarié.
Le Prêt Action Logement peut être obtenu si vous êtes considéré comme Primo-Accédant, c’est-à-dire si vous réaliser votre premier achat immobilier pour votre résidence principale. Les salariés en mobilité professionnelle sont également éligibles, se trouvant dans l’obligation de changer de résidence principale.
Un Prêt Action Logement peut être demandé pour :
La demande d’un Prêt Action Logement doit être réalisée auprès de votre employeur. Attention cependant, toutes les demandes de prêt ne seront pas acceptées même si elles répondent aux critères énoncés ci-dessus. L’employeur garde la maîtrise complète de l’utilisation des fonds du 1% logement. Il peut par exemple choisir d’aider seulement les salariés disposant des plus bas revenus de l’entreprise.
Le montant du Prêt Action Logement ne peut pas excéder 50% du prix de l’acquisition totale du bien immobilier. Son montant est soumis à un plafond qui dépend de la zone où se situe votre bien mais aussi du type de projet (construction d’une maison neuve, achat d’un appartement neuf, travaux …).
Le Prêt Action Logement peut être souscrit directement par votre entreprise ou par un organisme collecteur du 1%. Cette variable a un impact direct sur le taux pratiqué. Il sera plus élevé si votre employeur souscrit directement et pourra descendre jusqu’à 1,5% si la gestion est confiée à un organisme collecteur.